Le 25 juin 1952 marque le deuxième anniversaire de l’une des guerres les plus brutales de l’histoire – la guerre contre le peuple coréen.
Pendant deux ans les Interventionnistes américains, sous la bannière des Nations Unies, ont utilisé les méthodes guerrières les plus vicieuses et inhumaines dans la vaine tentative de défaire la résistance héroïque du peuple coréen. A la destruction systématique du pays, aux bombardements de masse, aux raids au napalm, et aux atrocités commises contre les populations civiles (comme révélé dans le Rapport de la Commission en Corée de la Fédération Démocratique Internationale des Femmes – mai 1951) s’est ajouté le crime le plus vil de tous – le largage délibéré de maladies mortelles à travers la guerre bactériologique.
Voilà déjà plusieurs mois depuis que le Haut Commandement US a été forcé par des revers militaires et sous la pression du mouvement international pour la paix d’ouvrir des discussions de trêve avec l’Armée du Peuple Coréen. Pendant ce temps, la conclusion d’une trêve a été délibérément entravée. Derrière cette obstruction se tient la sinistre conspiration de Wall Street pour continuer et développer la guerre en Chine.
Les femmes, à travers le monde, ont été à l’avant-garde du combat pour en finir avec la guerre. Mais nous devons faire plus. Avons-nous pleinement réalisé ce que produisent deux années de jours et de nuits d’agonies sur les mères coréennes, qui ont vu leurs enfants mourir dans les raids de bombardements, brûlés et enterrés vivants, et affectés de pestilences mortelles ?
A moins de faire tout ce qui est notre pouvoir pour en finir avec la guerre, notre tour viendra demain d’expérimenter le martyre des mères coréennes.